La semaine dernière, la sonde Spatiale New Horizons, lancée par la NASA le 19 janvier 2006 , nous renvoyait les première image de Pluton et de son satellite Charon. Nous vous livrons ici celles qui on retenu notre attention.

Depuis son atterrissage mouvementé suivi de quelques heures d’activité, nous étions sans nouvelles de l’atterrisseur Philae. Les équipes de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) l’avaient mis en sommeil en attendant que les conditions d’ensoleillement à la surface de la comète « Tchouri » (67P/Churyumov-Gerasimenko) lui permettent de recharger ses batteries.
Samedi 13 juin à 22 h 28 (heure de France métropolitaine), Philae a réussi à communiquer 300 paquets d’information à la terre, via la sonde Rosetta, pendant une durée de 85 secondes. Ce n’est qu’un début, mais un début encourageant. Parmi les informations transmises, nous apprenons que sa température interne est de -35°C soit 10°C au dessus de la température minimum pour que l’ordinateur de bord puisse fonctionner. Il devrait être bientôt possible de communiquer en continu avec Philae du fait son rapprochement du soleil et grâce aux efforts des équipes de l’ESA qui vont tenter de positionner Rosetta de façon à mieux recevoir les informations envoyées par Philae.
Les scientifiques attendent avec impatience le prochain contact car ils savent dors-et-déjà qu’il reste 8000 paquets de données dans la mémoire de masse de Philae et que d’autres sont à venir.
En 10 ans d’existence, naturoptic.com a établi sa réputation auprès des particuliers mais aussi auprès des professionnels qui apprécient l’expertise technique et les capacités de conseils de notre équipe. Au cours de cette période, nous avons collaboré avec de nombreuses entreprises, administrations et établissements d’enseignement ou de recherche pour trouver, avec eux, les solutions les plus adaptées à la pratique de leur activité au quotidien.
C’est dans cette logique que nous ouvrons aujourd’hui aux professionnels une section de notre site. Vous pourrez y découvrir l’étendue des services que nous pouvons vous proposer (conseil, location, matériels spécifiques) et avoir accès à un canal de communication dédié.
Nous vous donnons rendez-vous sur notre site.
Certaines loupes binoculaires sont équipées d’une sortie optique supplémentaire (sortie vidéo) destinées à la capture du champ observé par une caméra numérique. On parle alors de loupes « Trinoculaires ». La lumière suit alors deux chemins distincts : l’un à destination des oculaires (caractérisés par leur indice de champ) et l’autre à destination de la caméra numérique. Selon la taille du capteur de la caméra, le champ capturé couvre plus ou moins de ce qui est observé aux oculaires. Le dispositif de grossissement appelé « projectif » ou « adaptateur vidéo » qui se place entre la tête de la loupe et la caméra influence directement la performance de la caméra.
Lors de l’achat d’une caméra ou d’une loupe Trinoculaire, il est difficile de se faire une idée du rapport entre le champ observé et le champ capturé. C’est pourquoi Naturoptic a développé un outil en ligne gratuit vous permettant de visualiser la différence entre ces deux champs et de faire un choix éclairé lors de vos achats.
Samedi dernier, l’atterrisseur Philae a été mis en sommeil par les équipes de l’ESA. Avant cela de nombreuses péripéties ont émaillé ses quelques jours d’activité.
Quelques heures après son largage depuis la sonde Rosetta nous savions déjà que Philae avait rebondi au moins sur la surface de la comète 67P. Il s’avère finalement que c’est bien deux rebonds que l’atterrisseur a effectués : le premier a réduit sa vitesse originale de 1 mètre par second à celle de seulement 38 centimètres par seconde et a duré 1h30. Sa trajectoire a pu être reconstituée à postériori par les caméras de Rosetta, nous livrant une série de clichés retraçant les étapes de ce mimi-vol. Ce rebond inattendu a permis de faire au passage des mesures non prévues sur les poussières entourant la comète et sur son champ magnétique. (suite…)
La confirmation est tombée Mercredi 12 Novembre à 17h03 : l’atterrisseur Philae s’est bien posé sur la comète 67P.
Le largage depuis Rosetta a eu lieu à 9h30 ce même jour et a été confirmé sur terre 28 minutes plus tard, le temps que le signale nous parvienne. S’en est suivi une période de deux heures de silence dues aux positions relatives de Philae et Rosetta qui ne permettaient pas la transmission d’informations jusqu’à la terre. Ce n’est qu’à midi que les premières images nous sont parvenues : Philae a pris un photo de Rosetta au moment de son largage qui lui a rendu la politesse en prenant une image de l’atterrisseur pendant sa chute libre vers la comète, permettant au passage de confirmer le déploiement de ses pieds et de ses instrument. (suite…)
Nous devons cette image à la capsule Chang’e 5 T1, lancée pas l’Agence Spatiale Nationale Chinoise (CNSA) lancée le 23 octobre 2014.
Cet engin spatial a pour mission de valider certaines phases de vol de la future mission Chang’e 5 dont le but est la collecte automatique de 20 kg d’échantillons lunaires en 2017. Cette simple mission technique nous a, au passage, renvoyé cette très belle image de notre planète avec en premier plan la face cachée de la Lune.
Un mois exactement après son premier « selfie », Rosetta nous envoie un dernier autoportrait pris à 16 km de la comète 67P/Churyumov–Gerasimenko.
La distance s’étant considérablement réduite, on distingue beaucoup mieux la comète. Il est ainsi possible de distinguer les jets chargés de poussières qui fusent au niveau du « cou » de 67P. La partie nocturne du grand lobe est tournée vers la sonde et la portion éclairée du petit lobe est pratiquement centrée sur le site d’atterrissage principal J dont nous vous avions déjà parlé.
Le prix Nobel de Chimie 2014 récompense trois chercheurs et deux techniques qui permettent aujourd’hui d’effectuer des observations en microscopie optique à des résolutions que l’on a longtemps cru impossible à atteindre.
En 1873, le physicien allemand Ernst Abbe a déterminé une limite pour la microscopie optique traditionnelle : il est physiquement impossible d’obtenir une résolution supérieure à 0,2 micromètres. C‘est pourtant ce que les chercheurs Eric Betzig, Stefan W. Hell, et William E. Moerner on réussi à faire. Grâce à leurs travaux sur la microscopie optique à fluorescence, Il est maintenant possible d’observer les virus , les protéines et mêmes les molécules au sein de matières vivantes de manière dynamique sans la détruire ni la figer.